Alchemy

Illustration

Quand je dessine, je me retrouve parfois en panne d’inspiration. Internet propose diverses solutions pour essayer d’y remédier et parmi elles vous trouverez Alchemy, téléchargeable içi. (Attention ! Tout est en anglais.)

Droid Warrior (Alchemy), Mark Molnar

Droid Warrior (Photoshop), Mark Molnar

What is Alchemy ?

Ses créateurs, Karl D.D. Willis et Jacob Hina, le décrivent comme un moyen d’explorer et d’expérimenter d’autres formes de dessin. Il a été programmé en Java et le code est open source, à retrouver içi. C’est tout simplement un logiciel qui génère des formes aléatoires. L’utilisateur est mis face à un écran blanc – il ne reste plus qu’à cliquer. L’interface est très simple à appréhender et encourage l’utilisation de tous les outils proposés. Attention ! L’utilisateur ne peut pas retourner en arrière. Dès qu’un trait est posé, la seule option est de continuer ou de commencer une nouvelle page.

L’interface – simple à utiliser

Mais, à quoi ça sert ?

C’est un logiciel de gribouillage. Le site est très explicite – le logiciel ne sert pas à produire des œuvres aboutis. C’est plutôt un outil qu’on utiliserait vers le début de la phase de conception pour essayer de stimuler notre esprit créatif. On pourrait en parler comme d’un test de Rorschach pour dessinateur.

silhouettes – Chris Waller

valeurs sur Photoshop – Chris Waller

J’ai testé.

J’ai suivi la méthode proposée par les artistes. D’abord j’ai créé des formes avec Alchemy. Une fois les formes intéressantes repérées, je les ai exportées en format jpeg. (La qualité n’est pas importante puisque l’image ne sert que de squelette.) J’ai ouvert l’image en Photoshop puis, sur un calque supérieur, j’ai commencé à dessiner proprement dit.

J’ai commencé sur Alchemy…

… pour finir sur Photoshop.

Alchemy est une façon assez ludique d’aborder le dessin sur ordinateur. Je ne crois pas qu’il remplacera mon carnet de croquis mais, si la panne d’inspiration persiste, je remettrai mes gants d’alchimiste._

Bonus :

Mode d’emploi

Test Rorschach

Andrew Jones (image à la une)

Nicolas Francoeur, concept art