Un mot sur Stewart Brand

Web
as08-16-2593hr

Un monde sans Internet?

Ces dernières semaines j’ai été amené à créer un mini site en m’inspirant de la préface du livre incontournable de Fred Turner: Aux sources de l’utopie numérique – De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d’influence. Entre les histoires de hippies et de LSD, et les grands cerveaux de Sillicon Valley, on voit se dessiner la longue (pré-)histoire de notre cher Internet. Si cette utopie existe telle qu’on la connaît aujourd’hui c’est surtout grâce au travail d’un certain Stewart Brand.

Stewart Brand, ce n’est pas un programmeur.

Une petite pèche sur Wikipédia révèle qu’il est né le 14 décembre 1938, qu’il est diplômé de Stanford en biologie et qu’il est marié à une femme d’origine amérindienne. C’est aussi un hippie. Le mélange est bon pour créer le personnage central d’une transformation de la contre-culture hippie en culture numérique.

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No hippie – no Internet

Un bon organisateur.

Son séjour en tant que parachutiste dans l’armée américaine lui permettra d’affiner son sens de l’organisation. Ce lui sera utile parce qu’il réussira à mettre en place le Whole Earth Catalog et le réseau correspondant, Whole Earth ‘Lectronic Link (WELL). Ensuite viendra le Global Business Network qui explore stratégies commerciales au profit d’entreprises. Stewart Brand s’était donc établi comme le lien entre les mondes déconnectés des hippies et des entreprises.

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L’homme à tout faire

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Oui, Wired c’est lui

Que serait devenue la culture Internet si ces mondes ne se sont pas coalisés ?

Internet est maintenant mon lieu de travail. Je l’aime bien, malgré ses petits défauts. Tout ça parce que Stewart Brand vivait avec cet esprit :

Stay Hungry, Stay Foolish.

(RIP Steve Jobs)._

Bonus:

Acheter le livre

Dominque Cardon a écrit la préface

Réseau The WELL (oui, il existe toujours)

Images du Burning Man Festival